Le Caractère de votre Personnage
Je suis quelqu'un de: Méfiante, Sombre, Brute, Sadique, Cynique, Méthodique, Insomniaque, Destructrice
> Votre caractère détaillé : Il y à des femmes que l’on croise sans vraiment y faire attention, d’autres qui nous font l’effet d’une bombe, Mey n’est pas ce genre de femme. Elle pourrait vous promettre une lune qui n’existe pas et vous arracher le bras avec les dents si cela pouvait lui permettre de retrouver ce petit éclat de vie qui ne lui appartient plus. Elle n’est pas à proprement parlé une bonne personne, cela dit elle ne s’attaque jamais à l’innocent même si elle ne le protège pas non plus. Vous pouvez la trouver opportuniste, mais ce serait faire l’erreur de croire qu’elle puisse vouloir plus que ce qu’elle possède déjà.
Les Signes Distinctifs de votre Personnage
De multiples cicatrices parcourent son corps, une entailles de 10 cm sur le mollet droit, deux longues entailles qui démarrent au creux des reins et remontent jusqu'aux omoplates ainsi qu'une large marque de en forme de lotus en fleur juste en dessous de sa poitrine.
L'Histoire de votre Personnage
Parfois, la nuit est si chaude que le ciel se met à grogner son mécontentement, c’est d’ailleurs lors d’une nuit comme celle-ci qu’une jeune fille d’à peine 8 ans connus la fin de l’enfance trop tôt. Il voulait pouvoir l’avoir pour lui sans devoir rendre des comptes alors dans son esprit tordu l’attacher devait être la meilleure solution. C’est ainsi qu’elle devait vivre sa vie, du moins c’est ce qu’elle pensait à ce moment-là, bien qu’elle sache comment se défendre, comment retourner une situation Mey n’avait pas la force nécessaire pour se défaire de ses liens. Il lui fallu trouver une échappatoire, un espace si infime que ce monstre ne pouvait pas trouver et ou elle serait en sécurité, mais dans ce sous-sol il n’y avait rien de telle.
Mey venait de devenir l’esclave d’un homme, Mey venait de devenir l’exutoire de son père.
Tu seras l’image même d’une mort douce et lente, lui répétait-il a chaque instant de son enfance, elle se souvenait clairement de la mort de sa mère et cela n’avait rien d’une partie de plaisir. Des images pouvaient lui revenir alors qu’elle sombrait dans le sommeil, des sensations comme une chaleur étouffante, l’humidité ambiante ou bien le reflux des eaux de l’océan. Aujourd’hui elle ne pourrait plus vraiment se remémorer les années douces et paisibles, tout ce qu’elle garde en mémoire, ce sont les heures de tortures et de souffrances.
Mey vient d’avoir 10 ans, enfin peut-être bien 11 en fait, le temps ne s’écoule pas de la même façon quand vous êtes enchaîné dans un sous-sol et que les jours se ressemblent inlassablement. Le programme est toujours le même, le matin ; père descend lui jeter de quoi tenir quelques heures ensuite elle pense, elle imagine des plans pour s’échapper bien que ce soit inutile. Un peu de sport en gardant un peu de mou sur la chaîne, en l’espace de quelques années son physique n’était plus le même et bien qu’elle garde les yeux de sa mère et le visage fin de celle-ci, son expression sérieuse et renfermée ne laissait pas le doute planer sur ce qu’elle voulait.
Ce soir-là père commit une erreur, peut-être ne pensait il pas qu’elle pouvait vouloir se venger, peut-être ne pensait-il pas tout court. Quoiqu’il en soit, ce fut sa seule erreur, et la dernière car il y a quelque chose qu’il ne pouvait pas prévoir… Mey trancha dans la chair, le sang jailli et la vie s’enfuit sans demander son reste. Elle était libre, libre de partir et de vivre, du moins, c’est ce qu’elle supposa. Il y eu une investigation de la part du village, rien ne lui fut reproché car c’était clairement pour survivre qu’elle avait dû faire ce choix, et ce fut le début d’une longue aventure sans tumultes, aspirante puis genin elle passait les années sans trop se poser de question. Loin d’être insouciante et plutôt méthodique, c’était une bonne élève, son examen Chunin fut un examen de routine bien qu’elle restât sous la surveillance du village, car quelque chose grandissait en elle, un sentiment belliqueux comme une amertume du genre humain. Elle n’avait pourtant jamais agressé quiconque cependant l’empathie, l’entraide et dans un sens son humanité semblait n’avoir jamais existée…
Mey est une pierre tranchante, une flamme éternelle qui ne craint ni les tempêtes, ni les typhons.